Etre parent

Le 1er juin est la journée mondiale des parents.

Merveilleux rôle de la vie mais plein de contrariétés aussi.

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Parfois, les contraintes dépassent les bons moments. Le bonheur tant attendu n’est pas au rendez-vous, on pète les plombs, on baisse les bras. Parfois, l’arrivée d’un nouvel enfant ou d’une étape de développement bouleverse l’harmonie et le cadre établi et il faut tout réajuster. Quelque fois, au détriment de soi, de sa relation de couple ou de ses projets professionnels, consciemment ou non.

On peut aussi s’épanouir pleinement dans son rôle de parent.

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Il n’y a pas de parent parfait. Pas non plus de modèle à copier. Nous faisons ce que nous pouvons en fonction du contexte, de nos besoins, de nos valeurs et de notre passé. Et nous ne sommes pas seuls dans cette relation. Il y a l’autre parent et aussi l’enfant qui fait ce qu’il peut, en fonction du contexte, de ses besoins, de ses valeurs et de son passé.

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Les liens familiaux sont des liens forts et précieux. J’ai à coeur de vous accompagner à nourrir vos relations, à trouver vos propres rituels de jeux, de joie et d’amour.

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Les ateliers :

Je propose ainsi plusieurs formats d’ateliers en fonction des besoins de chacun :

Ateliers parents enfants

👨‍👩‍👧‍👦👨‍👦👨‍👨‍👧👩‍👧‍👦 Activités créatives et ludiques conçues pour nourrir la complicité, la confiance, créer des moments de joie où chacun joue et créé librement sans performance ni résultat attendus. Ateliers construits pour le collectif, ils peuvent se décliner également dans le cercle familial. Testés et approuvés par tous ceux qui les ont essayés 😄

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Ateliers pour les parents

🧕🧔🏾👱‍♀️👨‍🦳🤱🏼Qu’ils soient collectifs ou individuels, ces ateliers sont un espace pour se libérer d’un poids, se connecter à sa créativité, se donner la parole, s’apaiser, trouver des ressources, se faire du bien… Il est primordial de s’accorder des temps à soi pour être disponible à l’autre. Et le manque de disponibilité est souvent ce qui déclenche agacement, culpabilité, tristesse et stress entre deux personnes.

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Ateliers pour les enfants

Ateliers autour des émotions 😂😖😡😭😱🤢🥰 Les enfants sont dotés d’une facilité à exprimer leurs émotions sans filtres ni codes. Les parents peuvent en être démunis, blessés, agacés, humiliés et la relation entachée par ce “débordement” mal perçu. Grâce à des activités ludiques et créatives, les enfants peuvent exprimer librement leurs émotions, identifier le besoin caché, le partager et apprendre à leur tour, à nourrir la relation avec toute leur candeur.

Ce genre d’atelier peut également convenir aux parents 😉

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Tous mes ateliers sont basés sur le respect, la bienveillance et l’écoute de soi et des autres. Les ateliers sont proposés en individuels à domicile ou en visio ainsi qu’en collectif au sein de structures adaptées : association, écoles, foyer, PMI, centre socio-culturel, maisons de retraite (et oui, nous sommes parents et enfants à tout âge)… Les seules limites sont celles de notre imagination🤪

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Ce sujet vous parle personnellement ? Il correspond au projet de votre structure? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter 🙂

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“Nous n’apprenons pas à être parent mais nous pouvons devenir celui que nous souhaitons avec un peu de recul et d’accompagnement.”

#journeedesparents #parentalité #émotions #etreparent

La musique, porte des émotions

Sonia Dieser Atherton est violoncelliste. Elle joue pour des jeunes adolescents et leur fait découvrir la musique.

Elle leur demande ensuite à quoi le morceau leur fait penser. Une fois qu’elle avait joué un morceau très rythmique, violent, intense, elle raconte la réponse d’une jeune fille, alors que les autres enfants évoquaient la tempête, les méchants, au vent… :

“Moi ça me fait penser à une maman qui a deux enfants, un petit garçon et une petite fille, et elle préfère son petit garçon. Et ça me fait penser à ce que ça fait à la petite fille”.

J’emprunte les mots de Sonia Dieser Atherton : “La musique a été dans le coeur de la petite fille, elle a été dans l’endroit que peut-être, elle n’avait jamais exprimé et qui lui a fait dire ça.” La musique ouvre et va vers des endroits en nous inaccessibles, barricadés. Elle est la porte de l’émotion.

L’utilisation de la musique en art-thérapie peut aussi s’effectuer par de l’écoute attentive de la musique extérieure pour se connecter à sa musique intérieure. 🎼

L’art-thérapeute est là pour vous accompagner sur ce chemin de l’émotion, quelle qu’elle soit. 👫

L’art-thérapeute est là pour vous aider à décoder ce message que votre coeur vous envoie. 💗

https://www.franceinter.fr/…/boom…/boomerang-12-mai-2021

“Quand la maladie est là, il nous reste l’amour”

Mais quel magnifique documentaire!! 🥰

Merci Fleur-Lise Monastesse pour ce partage et vos accompagnements.

Ce documentaire nous éveille à la nécessité de la tendresse pour nos ainés.

Comment la cultiver? Des regards doux, un toucher bienveillant, un sourire accueillant soutenus par la musicalité des notes, la poésie des mots.

Des souvenirs surviennent, la communication se crée en même temps que le lien à l’autre se nourrit.

“Quand la maladie est là, il nous reste l’amour.”

Je partage totalement cette approche du soin relationnel autour de supports artistiques : chant, musique, contes, fables, poésie…

J’accompagne à domicile ou en institution en groupe ou en individuel.

Alzheimer, maladies apparentées et autres dépendances

“Les rêveurs résistent mieux au stress.”

J’écoutais une émission de radio (Grand bien vous fasse sur France Inter. Je vous la conseille) sur le thème de la fatigue hivernale et de la fatigue pandémique.

Pas de mouvement, angoisse de l’avenir, peur de contaminer, de tomber malade, enfermement, solitude… tout ceci entraine angoisse et fatigue. Chaque spécialiste donne des conseils pour se régénérer, comprendre la fatigue.

“Les rêveurs résistent mieux au stress et donc à la fatigue” rapporte le professeur Lejoyeux. 🤗

Les rêveurs, les nez en l’air, les inattentifs, les observateurs, les imaginatifs, les enthousiastes, les contemplatifs… c’est notre moment! 🤪

Face à tout type de fatigue, de démotivation, d’ennui, ne prenons pas de médicaments, ne nous engluons pas sur notre canapé. Faisons appel aux rêveurs! 🙃

Sortons, rêvons, observons notre environnement, bougeons, ne serait ce que 5 min, imaginons des histoires, des décors, des danses, créons…

“Mais comment on trouve la motivation Delphine avec le contexte actuel, le télé travail, les enfants à gérer, les sources de plaisir qui s’amenuisent, les amis, la famille, les vacances en moins, l’insécurité financière??” 🤔⁉️

-> Contactez-moi! 😁 Contact

Je crois que je suis tombée dans cette potion magique quand j’étais petite. Je peux vous en donner les clés, vous accompagner à

🌸Cultiver votre joie

💫Se reconnecter à ses plaisirs (quoi qu’ils soient)

🥰Nourrir sa gratitude, son altruisme

🌟Retrouver son optimisme

🧜‍♀️(Re)découvrir et développer son imaginaire…

Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin de la joie, rééquilibrer votre balance intérieure d’enthousiasme

https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-15-mars-2021?fbclid=IwAR2PGRB9_mWB07WFvEuAaZGYSQrqcD__F597roaujErFXMk6WD-pUPb0gpU

Burn out parental

Je suis officiellement certifiée pour vous accompagner dans la prévention, le diagnostic et le traitement du Burn Out parental.

Vous allez sûrement me dire : Le Burn out parental, c’est quoi ?

❗️C’est une maladie, un ensemble de souffrances assimilées à la dépression ou au stress, totalement taboues dans notre société où devenir parent est la plus belle chose, où on nous prône le plaisir de changer une couche, la rigolade de chaque instant dans les publicités et les réseaux sociaux. Or, comme avec le Burn Out professionnel, nous pouvons nous consumer et ne plus avoir de plaisir dans notre rôle parental 🤯, culpabiliser de ne pas être le parent que nous rêvions, d’avoir des comportements non adaptés, des pensées que nous ne reconnaissons pas, être aigri, dépassé et épuisé à la maison, voire en arriver à la violence morale et physique quand nous sommes au bout du bout, ou de vouloir en finir. 👩‍👩‍👧👨‍👧👨‍👩‍👧‍👦👨‍👩‍👧👨‍👨‍👦‍👦👩‍👦‍👦

Les aidants qui sont dévoués à leurs parents, familles ou amis sont aussi bien sujets à ces souffrances. 👫

Cela arrive et peut arriver à n’importe qui, dès que les effets stresseurs sont plus importants que les moments de ressources. Et en ce moment, vous vous doutez bien que les ressources diminuent et le stress augmente. 🤯

C’est un épuisement intense dans son rôle de parent, caractérisé par une impression de perte d’efficacité, une distanciation face à ses enfants, un désinvestissement de son rôle et une perte de plaisir des moments partagés.

Irritabilité, idées noires, violence verbale, physique, psychologique, négligence éducative ou affective, conflits dans le couple font partie des conséquences du burn out parental chez l’adulte.

Difficultés scolaires, augmentation de l’anxiété, troubles du sommeil, somatisation sont aussi des effets potentiels chez les enfants.Les symptômes sont différents pour chacun, nuancés en fonction de l’état d’avancement dans le burn out et les effets stresseurs (handicap, difficultés financières, professionnelles…) Et comme toute maladie, la sensibilisation à son existence et la prévention sont les premiers remèdes.

COMMENT S’EN LIBÉRER ?

Il y a plusieurs stades dans le Burn out Parental. Une prise en charge au début de l’épuisement, dès les prémices de cette chute permet de limiter les symptômes qui peuvent, ensuite, s’apparenter à ceux de la dépression liée à sa parentalité.

“Je ne me reconnais plus”, “mes enfants me gonflent”, “j’ai envie de tout plaquer”, “je ne veux pas de cette vie” sont des mots que les parents peuvent exprimer et ressentir. Certains n’osent pas les prononcer, se sentant honteux ou coupables d’être dans cet état, ce qui alimentent le conflit intérieur. Mais j’ai envie de dire à tout parent : c’est NORMAL de ne pas y arriver, d’être fatigué, de vouloir être seul, de péter un plomb de temps en temps (tant que la sécurité des enfants et des parents n’est pas mise en danger, c’est ok).

Etre parent n’est pas un rôle facile. Il y a des moments agréables, de joie, de jeux, avec des sentiments forts, mais ce rôle regorge de stress et de pressions sociétales. Devenir parent est un bouleversement dans une vie. On devient alors responsable d’un autre être, vulnérable, dans un monde rempli de dangers, avec l’envie de les combler de bonheur, de leur donner les moyens de réussir. Les sources de stress se multiplient. Il est alors primordial de les limiter, quand cela est possible, et de développer nos propres ressources. Pour cela, un accompagnement avec un professionnel de la relation d’aide est conseillé. Accueillir son état, sans jugement, être soutenu, entendu, écouté, accompagné est nécessaire pour s’en libérer.

COMMENT L’ART-THÉRAPIE PEUT AIDER À ALLER MIEUX ?

L’art-thérapeute est un professionnel de la relation d’aide, à votre écoute, présent pour vous accompagner et soutenir sur votre chemin de parent.En passant par les couleurs, les formes, les gestes, les personnages ou les histoires, on peut se sentir plus libre de s’exprimer. En permettant de s’exprimer autrement, dans un cadre bienveillant et non-jugeant, l’art-thérapie permet de se décharger d’un poids, de recharger les batteries, et ainsi diminuer le stress. Grâce à des outils créatifs, l’art-thérapeute peut également accompagner le parent à identifier ses effets stresseurs du quotidien pour les limiter durablement ainsi que ses ressources pour les développer.En ateliers collectifs ou en séances individuelles, en prévention ou en accompagnement personnalisé, l’art-thérapie vous permet de reprendre les rennes de votre vie sans vous consumer. ✨🎨🎭🎼🎲🧘‍♀️💃🧚

Dès lors, si ces mots vous touchent, si vous vous reconnaissez, sachez que vous êtes loin d’être seul, que ce n’est pas une honte et que vous pouvez (re)trouver sérénité, plaisir et joie avec vos enfants au quotidien, grâce à un accompagnement adapté.

Je suis à votre écoute.

Prenons rendez-vous pour un premier entretien et nous verrons, ensemble, comment nous pouvons vous aider 👥 Contact

#burnoutparental #arttherapie

Le soin est un échange

Cette semaine, j’écoutais la merveilleuse émission de radio “Boomerang” avec Augustin Trappenard sur France Inter.

L’invité est Thomas Lilti, médecin mais aussi réalisateur et scénariste. Il publie un livre “Le serment” dans lequel il revient sur son parcours. 📖🩺🎥

Je vous partage ces mots écrits pour l’émission (à 27min). Ils me touchent, ils résonnent en moi.https://www.franceinter.fr/…/boomerang-18-janvier-2021

Rien ne sert de rechercher le résultat à tout prix, la performance, l’utilité et la vérité surtout. Les médecins ou tout professionnel de santé ont des connaissances théoriques mais quel est l’intérêt d’avoir raison sur son diagnostic, de faire entendre raison au patient…? Se sentir légitime, utile en tant que sachant et soignant?Mais prenons nous vraiment le temps de connaître les besoins de l’autre, de l’entendre, de lui répondre ?

La vérité des symptômes n’est peut être qu’une conséquence à un mal plus profond, une étiquette à apposer sur un produit en besoin de réparation, dans une société qui jette les hors d’usage, les hors service et les non-conformités.

“Le soin est un échange” comme il conclut.

Cela me fait penser également à une expérience récente.

Dernièrement, j’ai été confronté à un accompagnement où la famille était en demande de performance, d’une amélioration rapide de l’état de santé, des capacités motrices et cognitives de son parent atteint d’Alzheimer. J’ai été confronté à un déni de la maladie, du deuil à effectuer et d’une volonté farouche de retrouver la situation d’avant en stimulant encore et encore le cerveau endommagé du parent.

Dans notre société, qui va vite, où nous devons produire quelque chose pour exister, il est difficile de concevoir que prendre soin de l’autre peut se produire dans les silences, par une main tenant une autre main, par un câlin, par une musique, par un échange non verbal.

Nous apportons du soin par notre échange de vibrations, d’émotions, de regard. C’est le lien qui créé la thérapie, dans le processus de mieux-être.

Soigner, c’est prendre soin de l’autre, à son rythme et en fonction de ses besoins, non pas pour le rendre comme on aimerait qu’il soit, qu’il redevienne, mais pour qu’il soit ce qu’il est présentement, quoiqu’il ait été…

Soigner, c’est aussi accepter que l’autre soit différent, écouter sa différence pour pouvoir lui donner ce dont il a besoin, si nous sommes en capacité de lui offrir. Et ce processus peut prendre du temps…

🌳Nous ne demandons pas aux arbres d’être fleuris en hiver.

Nous ne les blindons pas non plus d’engrais quand ils vieillissent et qu’ils ne donnent plus autant de fruits qu’avant. 🌱

Acceptons l’hiver de nos vies

Le printemps en sera plus merveilleux.

Delphine Desprez

Alzheimer est une maladie de l’ego

“Alzheimer est une maladie de l’ego, elle ne fait mal nul part” 🙄

Cette phrase est issue d’un documentaire qui suit des familles et des malades. Elle est dite par une dame atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Au début de son évolution, elle nous montre qu’elle a conscience de cette souffrance de l’ego, de son ego et du trouble émotionnel qu’elle suscite et qui va se démultiplier ensuite. Et puis, quand la maladie évolue, c’est l’ego de l’autre qui va souffrir. Celui des enfants, du conjoint, des amis, des aidants qui ne sont pas reconnus dans leur statut, dans leur relation, dans leur soutien, surtout dans leur existence passée et vécue.

Alzheimer est une maladie de l’ego car elle demande à chacun de faire abstraction du passé et du futur pour continuer de (sur)vivre au présent, chacun main dans la main, juste dans le relation au présent. 👩🏻‍🤝‍👨🏼

En acceptant la réalité du “malade” sans vouloir le convaincre de sa vérité à soi, on démarre cette phase de deuil de ce que la personne était sans attendre qu’elle ne soit plus. 😔 On accepte son changement comme on accepte que les feuilles tombent à l’automne. 🍂Cette maladie a au moins le bénéfice de nous laisser le temps d’observer la transformation de la chrysalide en papillon, main dans la main, avec des yeux d’enfants. 🐛🦋

On redécouvre tout. Accepter l’évolution de l’autre, même si ce n’est pas celle qu’on aurait aimé pour lui/nous, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à la relation ♥️🌸

#alzheimer

Ayons un autre regard sur la maladie

COVID 19

Le confinement, une opportunité

Cette période inédite de confinement et d’épidémie nous perturbe tous. 

Plutôt que de céder à la panique individuelle, voyons la comme une opportunité collective, comme un message pour rééquilibrer nos vies, comme un moment pour se retrouver avec soi et avec nos proches.

Dans notre société qui va toujours trop vite, nous allons réapprendre l’oisiveté et l’ennui. 
Prenons ce temps pour observer la nature autour de nous🌱🌸🌳, pour respirer, manger et cuisiner en pleine conscience, c’est à dire en prenant le temps de ressentir tout ce qui se passe en nous, agréable ou non et de l’accueillir. 🤗


Prenons le temps pour discuter, lire 📙, écouter des podcasts, regarder des MOOC ou des vidéos pour apprendre de nouvelles choses, jouer, se mettre au yoga 🧘‍♀️(bon pour la santé physique, mentale et sans besoin de matériel particulier) ou pratiquer toute sorte d’activité sportive, dessiner, peindre🎨, masser, colorier, jardiner (si on a la chance d’avoir un jardin), trier des photos, retaper une chaise, créer ce cadre qui attend depuis des années, produire ses cosmétiques maison, coudre, faire de la musique🎼, dormir, bricoler, faire le ménage… tout ce que nous reportons sans cesse sous prétexte que nous n’avons pas le temps.

– De la contrainte, nait la créativité – 


Certes, il va vous manquer des ressources, des produits que vous ne pourrez pas acheter. C’est également le moment d’inventer une autre vie, une nouvelle façon de faire et d’être. Nous avons la chance d’avoir accès à internet, une bibliothèque infinie. Profitons en pour la découvrir pleinement. Surtout, restons actifs et gardons un rythme.

Pour les parents, c’est un moment délicat à gérer. C’est aussi un moment privilégié pour passer du moment ensemble, jouer, parler, éduquer, discuter, cuisiner et faire tout ce que j’ai déjà écrit au dessus avec eux, sans stress horaire (ou presque). Nous avons fait des enfants pour pouvoir grandir ensemble. Profitons-en, c’est le moment 

Toujours à votre écoute, même à distance

Et puis, je pense aussi aux aidants, aux malades, aux personnes non autonomes et à tous ceux pour qui cette situation va être compliquée, stressante, angoissante… Je sais comme le moral peut être bas.


Solitude, isolement, manque de mouvement physique, de relations, peur de la maladie, de la mort, angoisse, incertitude financière, souffrance émotionnelle…
Expérience unique de cohabiter 24/24 avec son ou sa conjointe, ses enfants, ses parents, sa famille, ses amis. Expérience unique d’enchaîner télétravail, école des petits et corvées, sans avoir d’espace soupape à côté, d’instant de liberté extérieure à ce cocon :/
Encore plus dévastateur si ce cocon est malsain.

En cette période de confinement, j’ai réfléchi à comment aider à mon échelle (une fois les informations digérées de mon côté aussi et mon quotidien plus ou moins structuré).
J’ai ainsi décidé de vous proposer de vous accompagner dans vos émotions, de trouver en vous les ressources nécessaires pour vivre au mieux cette situation.
Comment ? Un appel téléphonique personnel ou en Visio, une écoute bienveillante et empathique.
Discussion, proposition de créativité, respiration, visualisation… mon accompagnement s’adaptera à vos besoins du moment pendant 30, 45 min ou 1h, selon vos disponibilités.

En cette période de confinement, je garde mes valeurs d’humanisme et de solidarité qui me sont chères. C’est pour cela que je propose ces séances “au chapeau” comme on dit au théâtre. A l’issue de la séance, vous recevrez un lien de paiement que vous pourrez compléter en fonction de vos moyens. 0 ou 10 000 € tout est ok 😉

Pour me contacter, rien de plus simple : http://delphinedesprez.fr/contact-delphine-desprez/

Nous pouvons également échanger sur Messenger si vous ne vous sentez pas tranquilles à l’oral : https://www.facebook.com/DelphineDesprez.Arttherapie/

Je vous souhaite à tous un bon confinement #restezchezvous

Les sources d’un nouveau départ

Fille de commerçant, le service aux autres, l’écoute et le relationnel sont ancrés dans mes veines.

Sortant d’un Bac Sciences Economiques et Sociales, je me suis dirigée comme une rivière va à la mer vers un DEUG Economie-Gestion. Bien qu’intéressant, je désirais du concret et une utilité de terrain. Mon dévolu s’est jeté sur une licence puis une maîtrise dans le Management de la Qualité. J’ai pu mettre en pratique mes qualités d’écoute, d’empathie et de pragmatisme lors de mes alternances dans la réalisation de projet d’optimisation de la productivité en entreprise. Encore une fois, très intéressant mais insuffisant pour assouvir mon besoin d’aller à l’essentiel et dans l’intérêt collectif. Je me tourne alors vers un Master 2 dans l’Ingénierie du Développement Durable où j’entrevoie des pistes d’évolution. Je suis encore en alternance et intègre une grande entreprise française dans laquelle je resterai plus de 10 en tant que chef de différents projets dans le développement durable et de certifications environnementales en interne et chez les clients. J’ai l’opportunité de réaliser des projets de transformation en vue de prendre en compte davantage l’environnement dans l’entreprise, dans l’opérationnel et la communication, et surtout je créé des modules de sensibilisations au développement durable pour les salariés à l’occasion d’évènements spécifiques. Ces missions me permettent d’être en relation avec les autres dans un intérêt global et collectif, de faire émerger des prises de conscience. Je prends conscience que les réfractaires au changement ou les rebels sont souvent des personnes blessées et qui ne sentent pas écoutées.

Pendant 10 ans, je vis en métro, boulot, dodo en cherchant désespérément un sens à cette vie. Je revis en voyage. Et je voyage beaucoup pour espérer retrouver cette notion de liberté et d’ouverture que mon année en van, en parcourant le Canada et les Etats-Unis m’a procuré.

La naissance de ma fille, en 2012, est aussi un fabuleux pour ma (ré)ouverture à un monde de curiosité, de spontanéité, d’amour et de jeu : le monde des enfants. L’observer grandir, apprendre et évoluer a été une méditation quotidienne et un bouleversement des mes croyances. 

Mon attrait pour les pédagogies alternatives, l’éducation bienveillante, l’éveil sensoriel, le langage des signes et autres modes de communication non verbaux s’est alors décuplé. Je me suis beaucoup orientée sur l’approche Montessori, les travaux de Céline Alvarez et la gestion des émotions. J’ai pris également conscience de mon goût prononcé pour les histoires, les jeux et la créativité.

Et puis, en 2015, je traverse des étapes personnelles difficiles qui ont attisé mon intérêt pour le développement personnel. J’ai lu beaucoup sur le sujet, fait des stages de méditation, de bien être… en mettant en pratique, comme je le pouvais. Professionnellement, je suis douée dans ce que je fais mais dégoutée et aigrie. Et je suis trop jeune pour attendre patiemment la retraite salutaire. Je cherche à œuvrer pour un monde plus harmonieux et respectueux et décide alors de m’attaquer à la source : l’humain.

Mon attrait pour la psychologie me pousse à vouloir accompagner les Hommes vers leur développement durable personnel, pour une ouverture à une conscience holistique.

On ne peut pas changer les gens. On peut juste leur montrer un chemin, puis leur donner envie de l’emprunter.

Laurent Gounelle, Les Dieux voyagent toujours incognito

En parallèle, je prends des cours d’improvisation théâtrale et renoue avec le théâtre que j’avais tant pratiqué plus jeune. J’y trouve un moyen d’extérioriser des émotions, de prendre du recul et d’écouter les autres (et moi même). Un soir, je regarde le film « Chocolat ». Cela résonne trop en moi pour laisser passer cela. Dès le lendemain, je m’inscris à des stages de clown. Après une première initiation enchantée, je continue par un stage Clown et Danse totalement magique puis un autre de Clown et Soins absolument merveilleux. Ces expériences me permettre de renaître, d’être authentique, de me libérer, d’être vraiment moi dans l’instant présent. J’ose enfin renouer avec mes premières amours des arts vivants et j’apprends où est ma place. J’ai rarement été aussi en joie, en paix et en gratitude. Je poursuis le clown et espère un jour pouvoir être clown d’hôpital 🙂

Je m’aventure également dans de nouvelles expériences humaines. Je deviens appelante bénévole pour des personnes âgées seules pour l’association Auboutdufil. J’apprends à écouter, à bavarder et à conclure une conversation avec douceur avec des personnes dans le besoin de lien social. Dans l’enceinte de mon entreprise, je m’engage en tant que marraine dans le programme Capital Filles, qui consiste à accompagner une jeune fille des quartiers populaires dans le choix de son orientation et souvent dans la confiance en elle. J’y découvre ma posture bienveillante et mon envie d’éveiller l’autre à ses richesses, son pouvoir créateur, ses potentiels d’évolution. Et puis, j’intègre un groupe de danses partagées, pratique sportive et artistique mêlant personnes valides et porteuses de handicap. En partenariat avec le LCDP et le foyer de l’ARPEI, nous répétons des chorégraphies et participons à des galas et des festivals tout au long de l’année. En 3 ans, j’ai pu observer les progrès notables dans la motricité, l’apprentissage des mouvements, les relations aux autres et les liens qui nous unissent. L’objectif est de s’amuser, partager et progresser ensemble, permettre l’inclusion et dédiaboliser le handicap mental ou psychique auprès du grand public. C’est fabuleux!

Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n’est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur.

Louis Lavelle

Je découvre ainsi la médiation artistique en l’expérimentant. Je suis accompagnée à l’extérieur par une thérapeute et j’apprends tellement de choses sur moi grâce aux arts vivants, que je décide d’être disruptive à mon tour et pour les autres. Se laisser porter par l’imaginaire et la créativité permet de se comprendre, s’écouter, de prendre confiance, d’aller de l’avant et de vivre ensemble tout simplement. Grâce à la création artistique, nous ressentons des émotions, nous agissons, nous vivons. C’est dans le mouvement que nait et qu’est la vie. 

Je décide ainsi de me reconvertir et de me lancer dans l’aventure de l’art-thérapie. Je cherche l’organisme qui me convient le mieux (programme, logistique, coût, organisation, feeling…). Je connais l’ARTEC pour ses formations en massage qui m’intéressent. Lors de mon entrevue avec la directrice pour le cursus de Médiation Artistique en relation d’aide, je sais que c’est ce qu’il me faut. Je n’hésite pas et malgré la confiance en cet organisme, changer de vie n’est pas une mince affaire. Je quitte un poste stable, un salaire en évolution, une situation sécurisante mais il me manque le sens, la cohérence à mes valeurs, la liberté d’agir et d’être qui je suis vraiment. Le jour de mon départ de l’entreprise est alors une réelle délivrance que je m’offre, une page que je tourne pour ouvrir un nouveau chapitre.

A l’ARTEC, je suis un enseignement à la fois théorique et expérientiel. Je suis séduite par l’approche humaniste et gestaltiste, l’adaptabilité des modules et l’écoute de l’équipe pédagogique. J’y vis des moments très forts, de libération, d’expression, de sonorité (pas assez d’hommes dans cette profession…) et de connaissance de moi même. Et dans cette profession, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur un travail sur soi. Nous testons nos futurs outils sur nous mêmes. L’enseignement est de qualité. Les formateurs et l’équipe encadrante sont à l’écoute et toujours disponibles. Nous apprenons la théorie, expérimentons tous les médiateurs artistiques, structurons notre posture et définissons notre cadre au fur et à mesure. Je recommande cette formation autant pour l’ensemble du cursus certifiant que pour les modules qui peuvent convenir aux professionnels de soin, de relation d’aide, pour acquérir de nouvelles compétences.

Pour valider la formation, j’ai la chance de réaliser 3 stages de 4 mois dans 3 établissements totalement différents : un EHPAD spécialisé dans la maladie d’Alzheimer ; une école maternelle Montessori ; un centre d’hébergement et de réinsertion sociale pour adultes. Les enfants m’interpellent : je sens qu’il y a tellement à faire avec eux pour leur transmettre de bonnes bases pour leur avenir. Le centre de réinsertion m’émeut et je constate l’évolution de chacun au cours des ateliers. L’art-thérapie peut être un fabuleux outil pour retrouver confiance en soi, autonomie et renouer avec soi et les autres. Et puis, je m’épanouis au contact des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies apparentées.

Aujourd’hui, j’ai de nombreux projets en tête grâce à l’art-thérapie pour accompagner les publics suivants :

  • Les personnes atteintes de le la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées en EHPAD, en café mémoire, à domicile, au sein d’associations pour développer leur capacités cognitives tout en s’amusant
  • Les aidants (personnel ou professionnel) afin de leur offrir des espaces d’expression créative, de lâcher prise et de créer du lien
  • Les migrants, personnes isolées, précaires, en réinsertion pour leur donner la parole, se sentir écouté et leur permettre d’amorcer un processus créatif
  • Les personnes amputées. Ayant été confrontée à l’amputation de mon père, j’ai le souhait de pouvoir proposer dans des établissements adaptés des ateliers de libre mouvement, de reconstruction créative du corps

J’aimerais aussi pouvoir en parallèle : 

  • Créer des ateliers parent-enfant basés sur le conte, la danse, le clown pour développer le lien, expérimenter sa créativité ensemble dans la même position
  • Développer des ateliers mêlant art-thérapie et accès à la culture pour des publics qui en sont dépourvus (visite de musées, participation à des spectacles pour des personnes handicapées mentales, des personnes précaires, des enfants via des fondations ou Bibliothèque sans Frontières) pour une ouverture sur le monde et sa créativité.
  • Créer des spectacles pour et avec « les oubliés de la scène ». Jouer, danser sur scène devant un public avec le travail de préparation et la notion de troupe m’ont tellement apporté que j’ai envie de le transmettre à mon tour à des personnes qui n’en ont pas forcément l’occasion : les personnes en situation de handicap moteur ou mental, les mal-entendants, mal- voyants, les personnes âgées…
  • Créer des spectacles vivants interactifs pour les enfants mêlant conte, clown et théâtre sur le thème des émotions, de la bienveillance

Que de chemin parcouru depuis 2015 et pourtant c’était hier. J’ai osé sauter dans l’inconnu et prendre un nouveau départ pour vivre une vie plus en harmonie avec ce que je suis tout en aidant les autres concrètement, avec joie et amour. Pas facile mais pas impossible…

Et vous, quelle est votre prochaine aventure?